Les grandes orgues
de la collégiale
Saint-André de Grenoble

Concert chant et orgue

Concert chant et orgue

• Mercy Bourgeois, soprano
• Marie-Luise Schneider, mezzo-soprano
• Jean-Paul Ravel, orgue

Le Stabat Mater de Pergolese

On ne présente pas le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolese (1710-1736), sans doute une des œuvres de musique sacrée les plus célèbres qui soient. On en connait du moins le début, mais ce sera peut-être l'occasion d'entendre intégralement ce "divin poème de la douleur" (Bellini). L'orgue de Saint-André, avec sa riche palette sonore, tiendra la place du petit ensemble à cordes prévu par ce compositeur génial mort prématurément à 26 ans, alors qu'il venait de finir son Stabat Mater.

En première partie, la 4^ème Sonate pour orgue en La mineur de Joseph Rheinberger (1839-1901) déploiera son romantisme dramatique et grandiose, bien servi par l'orgue de Saint-André, édifié peu de temps avant la mort du professeur d'orgue et de composition du Conservatoire de Munich. Dans le premier mouvement, le choral "Meine seele ehrebt den Herren", le Magnificat luthérien, nous rappelle que celle qui avait été jugée digne de porter Jésus-Christ en son sein deviendra un jour "La Mère douloureuse (qui) se tenait au pied de la Croix", selon la première strophe du Stabat Mater. 

La cantate de Buxtehude annoncée initialement sur les affiches et prospectus est finalement remplacée par le "Glorificamus Te" pour deux sopranos du Gloria de Vivaldi.

Les interprètes

	Mercy Wilhelmina Bourgeois-Paass est diplômée du Conservatoire de Romans (technique vocale et art lyrique) et chante essentiellement du chant sacré, mais a également été chanteuse d'un groupe de jazz bluegrass. Elle intervient comme chantre à l'abbatiale de Saint-Antoine où elle s'est produite aussi plusieurs fois en concert.
	Marie-Luise Schneider a fait ses études au Conservatoire de Grenoble et a chanté notamment avec l'Atelier des musiciens du Louvre, la Fabrik opéra de Grenoble, l'Ensemble baroque de la chapelle ducale de Chambéry... Par ailleurs, elle est titulaire du Diplôme d'État de professeur de musique et enseigne au Conservatoire de Sassenage.
	Jean-Paul Ravel a fait ses études musicales au Conservatoire (CNR) de Lyon où il a obtenu les plus hautes récompenses dans diverses disciplines, dont l'orgue dans la classe de Louis Robilliard, puis au Conservatoire de Toulouse (classe d'orgue de Xavier Darasse, décentralisée à Lyon) où il a obtenu le Diplôme National d'Études Musicales Supérieures. Il est titulaire des grandes orgues historiques de Saint-Antoine-l'Abbaye et de Saint-Pierre de Saint-Chamond. Il dirige l'École Municipale de Musique de La Côte-Saint-André.

On peut attendre une belle entente musicale entre ces trois interprètes qui ont déjà eu l'occasion de se produire ensemble, et notamment comme solistes de l'Ensemble vocal de Grenoble que dirige Mustapha Bouali.

Concert d'orgue

Concert d'orgue par Ekaterina Leontjewa

L’Association Franco-Allemande (DFG) de Halle – ville jumelée avec Grenoble depuis 1976 – et l’AROCSA de Grenoble vous proposent ce concert dans le cadre d’un voyage-citoyens soutenu par le Fonds Citoyen Franco-Allemand en ce mois de mai européen. L’entrée est gratuite.  L’importance accordée à ce séjour sera soulignée par la visite, en parallèle, d’une délégation officielle de la Ville de Halle. Passionnément francophile et membre de la DFG de Halle, Ekaterina Leontjewa alternera les œuvres françaises (C. Franck, L. Boëllmann) et allemandes (M. Reger), sans oublier la Russie (S. I. Taneïev), son pays d’origine.  À ses études d’orgue et de musicologie au conservatoire Tschaïkovsky de Moscou a succédé un diplôme de musique sacrée de la faculté protestante de Halle, ville où elle réside depuis 2005 et où elle enseigne actuellement à l’université. Titulaire de l’orgue de l’Église Sainte-Marie de Rosslau depuis 2020, elle donne régulièrement des concerts en Europe et en Russie ; on lui doit également un festival d’orgue germano-russe qui fait maintenant partie du paysage musical de Halle.

Programme

• Sergeï Taneïev (1856-1915)
  Choral varié sur l'Ave Maria
• César Franck (1822-1890)
  Premier Choral en Mi majeur
• Max Reger (1873-1916)
  Introduction et Passacaille en Ré mineur
• Léon Boëllmann (1862-1897)
  Deux extraits de la Suite Gothique :
• Prière à Notre-Dame
• Toccata

La nuit des églises

Journées européennes du patrimoine

Concert chant et orgue

• Sabine HWANG, alto
• Eric CHORIER, ténor
• Bruno CHARNAY, orgue

Au programme

• Messe de Windhaag et Ave Maria, pour alto et orgue.
• Pièces d'orgue
  Prélude et fugue en Ut mineur, Fugue et Postlude en Ré mineur, Prélude en Ut majeur
• Scherzo de la 1° Symphonie, transcrit pour orgue par Bruno Charnay
• Pièces pour ténor solo
  Schubert (Ave Maria), Franck (Panis angelicus) et Berlioz (Merci doux crépuscule).
• Duos extraits de Messie de Haendel, du Magnificat de Bach et de l'opus 37 de Schumann.
• Autres pièces de Bruckner, Mendelssohn et Franck

Les interprètes

	Sabine Hwang a fait ses études au Conservatoire de Grenoble puis s'est perfectionnée à Lyon auprès de Mmes Mady Mesplé et Evelyne Brunner. Après avoir enseigné la Formation musicale, elle s'est consacrée à la scène par exemple pour l'Opéra-Théatre de Saint-Etienne, l'Opéra de Nancy... et a intégré les chœurs de l'Opéra National de Lyon en 2000.
	Eric Chorier a fait ses études au Conservatoire de Grenoble puis s'est perfectionné auprès de Robert Dumé, de l'Opéra de Paris. Il a chanté notamment à l'Opéra de Marseille, à l'Opéra de Nice, au Victoria Hall de Genève, à l'Amphithéâtre 3000 de la Cité Internationale de Lyon...
Tous deux font partie de l'Ensemble vocal Berlioz, "né du désir de mettre en valeur le répertoire vocal à travers des concerts intimes aux programmes mêlant musique profane et religieuse". Pour ne parler que de l'Isère, on a pu les entendre au Festival Berlioz, au Château de Barbarin et à l'Auditorium du Musée de Grenoble.
	Bruno Charnay a commencé la musique sous la direction de  Madeleine Jalliffier, organiste de Saint-Joseph de Grenoble, à qui il a succédé en 1991. Ses études l'ont ensuite conduit aux Conservatoires de Grenoble (Harmonie, contrepoint, fugue, classe de François Luzignant) et de Lyon (classe d'orgue de Louis Robilliard). Il est aujourd'hui titulaire de l'orgue de la collégiale Saint-André de Grenoble et a donné de nombreux concerts, comme soliste, comme accompagnateur ou comme chef de chœur.

Ce concert rend hommage à Bruckner à l'occasion du deuxième centenaire de sa naissance (le 4 septembre 1824) avec des pièces rarement données en concert en France (la Messe de Windhaag ou les pièces d'orgue, œuvres de jeunesse), mais aussi avec deux célèbres chefs-d'œuvre de sa maturité (Ave Maria de 1884 et le Scherzo de la 1^ère Symphonie). 

En seconde partie, on évoquera sa carrière d'organiste qui l'a conduit en Angleterre, en Bohème, mais aussi en France où il rencontra notamment César Franck, avec qui il avait bien des points communs. On entendra aussi des compositeurs qui ont influencé son propre langage musical (Beethoven, Schubert notamment) et aussi ceux qu'il aimait interpréter en concert à l'orgue (Bach, Haendel...).

Ce programme permettra d'évoquer la carrière d'un obscur instituteur, organiste de village, devenu professeur à l'Université et au Conservatoire de Vienne et membre de la chapelle impériale, et surtout le compositeur d'une œuvre chorale et symphonique monumentale qui l'a fait surnommer "le ménestrel de Dieu" par Franz Liszt.

Concert baroque

Sur la Pastorale sur la naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ H.483

Très influencé par le style italien, Charpentier composa plusieurs « oratorios » en latin et deux pastorales en français pour la période de Noël, dont celle que nous allons vous présenter. Il y mélange le genre profane qu’est la pastorale au thème sacré qu’est la naissance du Christ.

A son retour en France, Charpentier travailla chez la duchesse de Guise, Marie de Lorraine, tandis que le célèbre Jean-Baptiste Lully composait à la cour du roi. Mademoiselle de Guise était une « princesse très pieuse et toute occupée de la prière et des bonnes œuvres »¹. À la suite de la mort de son petit-neveu, dernier héritier de la famille de Guise, à l’âge de cinq ans, toute la famille se tourna en dévotion vers la figure de l’Enfant Jésus. Il semblerait que la Pastorale ait été une commande pour deux institutions vouées à l’Enfant Jésus et protégées par la duchesse : l’institut Nicolas Barré, chargé d’instruire les jeunes filles pauvres, et l’Hôtel de l’Enfant Jésus, académie pour les garçons nobles à la paroisse de Saint-Sulpice².

Les interprètes

Les chanteurs :

• Dessus : Bénédicte Messiaen, Claire-Marie Larroque, Marie-Laure Roux
• Bas-dessus : Isabelle Onfray
• Haute-contre : Simon Vinit
• Taille : Thierry Onfray
• Basses : Rémi Debaecker, Thibault Vergez

Les instrumentistes :

• Violons : Ryan Li, Janna Rose
• Flûtes à bec : Brigitte Bidegaray-Fesquet, Isabelle Dor
• Viole de gambe : Yumi Catoire-Tomita
• Violoncelle : Apolline Bordet
• Clavecin : Stéphane Zehyeni

• saison 2012-2013
• saison 2013-2014
• saison 2015-2016
• saison 2017-2018
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